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Cuk.ch |
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28-11-2003 | Wireless: confort, mythes et modes - Franois Cuneo | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Notre correspondant mystérieux, aka TotheEnd est
de retour! Après nous avoir brillamment tout
dit ou presque sur le BroadBand, le DSL et le câble, il nous permet,
avec talent, de faire le point, sur la technologie Wifi, tellement à la mode
ces derniers
temps.
Son article est passionnant, raison pour laquelle vous le trouverez en "Humeur", mais aussi en "Tests", ceci afin d'avoir la possibilité de le classer en plus dans la rubrique "Techniques" (ben oui, un article "humeur" ne peut aller directement en "technique", il faut qu'il passe par "tests", l'informatique prend parfois des chemins torturés). Oui, c'est compliqué d'accdord, c'était juste pour que vous compreniez le pourquoi du comment (qui a dit "ben moi je n'ai toujours rien compris?") mais ce n'est pas ce qui est intéressant aujourd'hui. Je préfère cédéer la parole immédiatement
à "aka". ![]() Pictogramme de HowStuffWorks.com
Normalement,
c'est l'Union Internationale des Télécommunications (UIT) qui
définit les
fréquences qui sont utilisées au niveau mondial. Je
souhaitais trouver sur leur site un plan d'adressage complet,
mais cela ne semble pas être une information gratuite!
Toutefois, la Federal Communications Commission (FCC) et
la National Telecomunications and Information Administration (NTIA) aux
Etats-Unis fournissent un tableau assez complet qui peut être
consulté ici. ![]() Ci-dessus, le SONAbeam™ 1250-M (jusqu'à 1.5 Gbit/s) Seulement voilà, il y a un problème grave qui empêche ce type de communication de pouvoir être adopté: la portée du laser. Premièrement, le laser est très sensible aux conditions atmosphériques. Par un temps clair, l'équipement ci-dessus peut fonctionner jusqu'à 5.3 kilomètres. Toutefois, par grosse pluie voir même brouillard, cette portée doit être divisée par 2 et par 3 ou 4 si’il neige abondamment. Opter pour un débit plus faible n'arrange rien, les équipements offrant 2 Mbit/s ne vont pas beaucoup plus loin. Enfin, ces équipements restent onéreux car il faut compter pas moins de CHF 30'000.- pour un émetteur comme le 1250-M... Sans parler que si vous avez le malheur de mettre un œil devant un de ces émetteurs, vous risquez d'endommager irrémédiablement vos yeux (brûlure de la rétine qui peut entraîner une cécité partielle ou totale). Le satellite A une époque, tout le monde y a cru. On n'avait pas du tout anticipé la rapidité avec laquelle les infrastructures terrestres se développeraient. Pour l'Europe, une quinzaine de sociétés comme par exemple I-Sat, Geolink, netUPsat, Opensky ou Aramiska proposent des services de connexion à Internet. Malheureusement très peu de ces sociétés offrent un support pour le Mac et les prix ne sont pas très abordables (de CHF 50.- à 400.- par mois en fonction des performances et de la qualité souhaitée). ![]() Un satellite Inmarsat-3 de Lockheed Martin fréquemment utilisé par ces opérateurs Soyons clairs, une connexion à Internet via satellite est la seule alternative viable pour des clients qui n'ont pas accès au câble ou au xDSL. Toutefois, les prix élevés, l'incompatibilité Mac et des performances moyennes ne lui assurent pas un avenir radieux dans le monde des télécoms qui n'a qu'une devise: toujours plus vite. En résumé, il existe deux types de service pour accéder à Internet via satellite: mono directionnel et bi directionnel. Les premiers, les opérateurs mono directionnels, offrent très souvent en conjonction avec leur service, un accès xDSL, ISDN ou analogique. Cela n'est pas proposé gratuitement afin de garantir un service redondant, mais parce que l'accès à Internet est réalisé via 2 chemins indépendants. Le download (voie descendante) est effectué entre le satellite et votre antenne. Par contre, l'upload (voie montante) est réalisé via une connexion terrestre (xDSL, câble, ISDN ou analogique). Maintenant, vous aurez probablement deviné que les opérateurs qui offrent un accès bi directionnel, offrent en fait un download et un upload via le satellite et que les opérateurs qui offrent des services bi directionnels sont financièrement plus avantageux que les autres. La raison est simple, ils ne doivent pas rétribuer un tiers. Toutefois, ces derniers ont tout de même un "gros" problème. En effet, ces satellites sont placés sur une orbite dite géostationnaire. C'est-à-dire que si on pouvait les voir dans le ciel, on les verrait toujours au même endroit. Le problème, c'est que ce type d'orbite se trouve exactement à 35'765 kilomètres au-dessus de nos têtes et que quand on effectue une transmission, le signal met pratiquement 500 millisecondes (0.5 seconde) pour aller et revenir entre l'antenne et le satellite (ce temps tient compte des différents délais et de la distance à parcourir). Pour comparer, la plupart des opérateurs en Suisse garantissent au sein de leur réseau un délai inférieur à 50 millisecondes (soit 10 fois moins que le satellite). Pour faire court, une connexion UDP ne sait pas si la connexion fonctionne bien ou pas. Aussitôt que la connexion est établie, l'ordinateur envoie de manière continue et sans vérification ses données (que le transfert fasse 1 Kbyte ou 1 Gbyte). Il va de soit que ce protocole n'est pas utilisé pour des transferts de fichiers car 9 fichiers sur 10 que vous téléchargeriez sur Internet seraient probablement corrompus. À titre d'exemple, les requêtes qui sont envoyées via UDP sont utilisées par les protocoles suivants: DNS, DHCP, TFTP, etc. À l’opposé, une connexion qui est effectuée via TCP demande de nombreuses vérifications (Handshake), confirmations (Ackownledgement), etc. Par conséquent, un délai de 500 millisecondes devient gênant voire même ingérable en fonction des applications qui sont utilisées: VoIP (Voice over IP), jeux en réseau, chat, etc. Bref, tout ce qui doit interagir et qui ne peut pas avoir des délais trop longs. Exemples de protocoles utilisant TCP: HTTP, FTP, Telnet, etc. Enfin, et cela n'est qu'un avis personnel, l'industrie des télécommunications aérospatiales aura des défis énormes à relever dans les prochaines années. En effet, les prochains satellites de communications Lockheed Martin, Inmarsat-4, seront envoyés dans l'espace cette année encore. Mais le problème, c'est que le coût d'un lancement s'échelonne entre CHF 60'000.- et 80'000.- le kilo. Chaque satellite pèse plus de 6 tonnes... cela représente un coup de plus de CHF 420'000'000.- par satellite et il faudra en envoyer deux. En résumé, même si’ils sont 100 fois plus puissants que l'ancienne génération, il faut pratiquement 1 milliard de CHF juste pour le lancement et on n'a même pas parlé des coûts de conception et construction du satellite! Bref, le business plan doit être assez étriqué. Le "faisceau" radio A la différence d'une antenne radio standard, un faisceau ne rayonne pas à 360°. Le "faisceau" radio est dirigé un peu comme un laser, seule une connexion point à point est possible. À l’opposé, et en simplifiant un peu, une communication GSM ou FM fonctionne sur le principe d'un émetteur et plusieurs récepteurs. Fondamentalement, le plus gros marché pour ce type de liaison est surtout lié aux opérateurs. En effet, afin d'assurer la redondance de certains réseaux ou d'interconnecter les opérateurs entre eux, les faisceaux radio sont un des moyens les plus sûrs et surtout les moins onéreux à mettre en place. Par exemple, Swisscom est interconnecté avec France Telecom par-dessus le lac Léman avec plusieurs de ces faisceaux (STM-4 et STM-16). ![]() Ci-dessus, une antenne Marconi du type UHP (xSTM-1) Pour particulier ou entreprise, ce type de liaison est également disponible pour des coûts raisonnables. Néanmoins, en fonction des fréquences utilisées, de la puissance émettrice et de la distance parcourue, vous devrez demander une concession auprès de l'OFCOM. Je ne rentrerai pas dans le détail des fréquences ou des puissances d'émission à partir desquelles il faut faire une demande de concession. Toutefois, pour les curieux qui souhaitent lire 34 pages soporifiques avant d'aller dormir, voici les prescriptions sur les concessions pour la Suisse. Téléphonie mobile En Suisse, tout a commencé avec les PTT et le Natel A en 1978 (Natel signifie National AutoTELefon). L'équipement nécessaire au bon fonctionnement était imposant: plus de 200 kg de matériel et les voitures étaient spécialement aménagée! Ce réseau c'est développé sur une fréquence de 160 MHz et après 2 ans d'exploitation, il a atteint ses limites avec 4'000 usagers. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce réseau a été "éteint" en 1995 seulement. Quelques années plus tard, en 1984, les PTT introduisent le Natel B. Comme le Natel A, ce réseau va surtout servir aux besoins internes des PTT. Les techniciens ou ingénieurs sont souvent conduits à faire des interventions dans des coins perdus sans moyen de communication. Le réseau atteint ses limites vers 9'000 usagers et est démantelé vers 1997. Il faudra attendre 1986 pour voir le Natel C s'installer dans notre pays et apercevoir des gens qui se baladent avec une espèce de valise (avec un téléphone au bout)! Les PTT auront 12 ans pour remplir leurs caisses avant d'ouvrir à Orange et Diax le marché du mobile en 1998. Alors que pour le Natel A il suffisait d'une quarantaine d'antennes pour couvrir la plus grande partie de la Suisse, il en faudra près de 500 pour couvrir 95 % des zones habitables. À la fin de 1999, le Natel C est mis à la retraite alors qu'il a compté jusqu'à 400'000 clients. Enfin, en 1993 on voit apparaître le Natel D ou le GSM (Global System for Mobile). Très vite, le taux d'adoption va déjouer les pronostics les plus fous! Pourtant, les premiers appareils numériques ont une bande passante maximale de 9.6 Kbit/s. Les SMS (Short Message Service) sont utilisables dès 1995, les PTT deviennent Swisscom en 1997 et en 1998, c'est Diax et Orange qui rejoignent le bal des ondes concurrentielles. Aujourd'hui, 10 ans plus tard et avec 900 antennes de plus uniquement pour Swisscom, on estime que 3.6 millions de clients communiquent via GSM dans notre pays (1 habitant sur 2 sur l'ensemble de la population). Avec le SMS, les textes sont devenus "mobiles" et on peut envoyer 160 caractères via un canal spécial qui sert normalement aux informations transitant entre la cellule et le téléphone. On peut comparer cela au canal D de l'ISDN. Il faudra attendre l'année 2000 pour accéder à des services un peu plus interactifs: le WAP (Wireless Application Protocol). Néanmoins, malgré le matraquage médiatique et publicitaire, les services délivrés via ce protocole ne décolleront jamais. Tous les opérateurs sont conscients qu'avec 9.6 Kbit/s, aucun nouveau service ne pourra être proposé. En effet, si on parle de multimédia, de photos, d'images ou de films, il faut offrir des débits plus importants. Ain de préparer l'avenir, l'OFCOM met aux enchères à la fin 2000 quatre licences UMTS (Universal Mobile Telecommunications System). Toutefois, l'État est un peu naïf est fixe le prix de chaque licence à 50 millions de CHF. À la même période, le "boom" des télécoms commençait son déclin et de 10 opérateurs qui étaient intéressés par cette concession, on est passé à 5. Et puis quelques semaines avant la mise aux enchères, coup de théâtre: Sunrise fusionne avec Diax... et bien sûr, seul 4 opérateurs vont se battre aux enchères pour 4 licences... Le recours de l'OFCOM auprès de la ComCo (Commission de la Concurrence) n'y fera rien, la fusion est approuvée et le prix des licences reste inchangé. Les jeux sont faits, le 6 décembre 2000, trois concessions sont attribuées pour 50 millions de CHF et une à 55 millions CHF pour Orange. À l’époque, les pronostics les plus pessimistes tablaient sur un montant total de 2 à 3 milliards de CHF pour les caisses de l'État... En 2001, un premier pas est franchi en Suisse puisque les opérateurs proposent des connexions du type HSCSD (High Speed Circuit Switched Data). Cette nouvelle technique de transmission propose un débit assuré de 57.6 Kbit/s... soit 4 fois plus que le GSM avec 9.6 kbit/s. Néanmoins, cette connexion est financièrement prohibitive car en fait de débit, c'est 4 connexions qui sont ouvertes simultanément; 3 canaux pour le download et 1 pour l'upload. Vu le prix, ce service est surtout destiné aux connexions professionnelles et/ou des conférences jusqu'à 4 interlocuteurs simultanés. Début 2002, la plupart des opérateurs proposent des services GPRS (General Packet Radio Service). Le débit théorique maximal est de 171.2 Kbit/s si les 8 "timeslots" sont occupés. Toutefois, dans la réalité, les connexions dépassent rarement 30 à 40 Kbit/s. Les prestations sont aujourd'hui assez chères puisque l'utilisateur paye entre CHF 1.- à 5.- le Mbit téléchargé par mois... ![]() Ci-dessus, le Nokia 6600 intégrant GPRS et HSCSD Aujourd'hui, tous les yeux sont tournés vers la téléphonie de troisième génération: l'UMTS. Tous les opérateurs qui ont obtenu une licence UMTS en 2000 ont l'obligation de proposer des services UMTS à 50 % de la population Suisse à la fin 2004. Cette date limite a pour conséquence de mettre sous pression les opérateurs qui aujourd'hui encore cherche à renflouer leurs caisses (sauf Swisscom) suite à la "bulle" spéculative des télécoms. Au niveau des performances, cette technologie paraît très alléchantepuisque la norme prévoit un débit théorique de 2 Mbit/s pour les utilisateurs qui se trouveront à l'arrêt proche d'une antenne, 384 Kbit/s pour les utilisateurs en mouvement jusqu'à 15 km/h et 144 Kbit/s pour les personnes en déplacement rapide. Un des nombreux problèmes de l'UMTS, c'est que selon certaines études, il faudra près de 3 fois plus d'antennes afin d'obtenir la même couverture que le GSM... Je suis certain que pas beaucoup de personne souhaitent encore voir des antennes pousser en face de chez eux... De plus, au-delà des nouvelles antennes, les infrastructures terrestres et les téléphones devront être totalement changés. Cela implique des milliards d'investissement pour chaque opérateur. Par conséquent, l'industrie est en train de chercher une solution plus douce pour ne pas être en infraction avec l'OFCOM sans devoir investir des fortunes dans un nouveau réseau. Dans ce but, l'industrie est en train de développer un nouveau standard appelé EDGE (Enhanced Data Rates for Global Evolution) afin de palier les points négatifs de l'UMTS. À l'heure actuelle, seul Swisscom a officiellement investi d'une manière conséquente dans cette technologie. Cela est probablement dû au fait qu'il est également le seul à avoir les caisses bien remplies et que Sunrise et Orange ont jeté toutes leurs forces dans l'UMTS... Il n'est pas impossible de penser que certains opérateurs proposeront de l'UMTS dans les villes et de l'EDGE dans les zones rurales. ![]() Ci-dessus, la "vision" 3G de Ericsson Enfin, ce secteur est en plein développement et d'autres technologies sont déjà à l'étude pour la prochaine génération mobile chez les plus grands constructeurs. Il y a par exemple le CDMA (Code Division Multiple Acces), le WCDMA (Wideband Code Division Multiple Acces) ou HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) qui promettent des débits de 384 kbit/s à 10 Mbit/s... D'ici là, j'aurai mon nouveau iPod de la 12e génération et pour CHF 3.-, je pourrai regarder "Matrix 8 - Microsoft Is The Machine" en buvant juste une bière juste avant le concert de U2 au stade de la Pontaise pour leur tournée mondiale baptisée "50 years of Rock'N'Roll". D'ici là évidement, les opérateurs auront changé 3 fois leur réseau et nous aurons une collection de 12 mobiles à la maison. Wireless ou WiFi Le 21 juillet 1999, pendant la MacWorld Expo de New York, Steven Jobs monte sur scène est présente l'AirPort. Avec l'aide de Lucent Technologies, Apple va changer le monde des réseaux locaux avec cette nouveauté. Grâce à l'AirPort Base Station et l'AirPort Card, plus besoin de fils ou de câbles entre nos Mac et le réseau. On peut communiquer à un débit théorique de 11 Mbit/s et ce, jusqu'à 40 ou 50 mètres de la station. À ma connaissance, et contrairement à ce que Dell ou HP disent, Apple est le premier constructeur microinformatique à proposer le standard IEEE 802.11b sur ses équipements. Pratiquement 4 ans plus tard, Apple remet le couvert le 7 janvier 2003 pendant la MacWorld Expo de San Francisco et annonce l'AirPort Extreme. Avec ce produit, Apple rentre de plein-pied dans le tout nouveau standard IEEE 802.11g et offre de nouvelles performances (54 Mbit/s). Aux analystes qui demandent pourquoi Apple n'a pas opté pour la norme 802.11a, Steven Jobs répond que l'objectif était avant tout de garder la comptabilité avec les centaines de milliers de Base et Card qui ont été vendues les dernières années. Ici, il y a 2 points divergents. C'est vrai que la comptabilité est importante, mais en terme de performance et de montée en charge, la norme 802.11a est mieux adaptée grâce au OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing). Mais je ne pense pas que cela soit un problème à long terme car la différence fondamentale entre ces 2 services est basée sur la fréquence à laquelle les stations de bases et cartes émettent (5 GHz pour la 802.11a et 2.4 GHz pour les normes 802.11b/g). En effet, certains constructeurs promettent déjà des chips qui fonctionneront avec tous les standards (une carte pour tous les réseaux 802.11x). Dans l'immédiat, c'est encore Swisscom qui est leader sur ce marché grâce à ses quelque 300 points Hotspots répartis sur tout le territoire et 700 à l'étranger. Comme d'habitude chez Swisscom, le support pour les Mac n'est pas une priorité. Si vous souhaitez profiter de ce service, on vous remettra la carte Nokia D211 avec un software en bundle qui ne fonctionne que sous PC. Bien que je travaille depuis quelques mois avec ce système sur un de mes laptop PC, je ne sais pas si cette carte pourrait fonctionner sous Virtual PC... ![]() Ci-dessus, la carte Nokia D211
(GPRS, HSCSD et 802.11b)
Le
but affiché de Swisscom et Sunrise, c'est d'être présent
dans des lieux publics très fréquentés comme les
gares, aéroports, halles d'exposition, etc. Toutefois, et
contrairement à toutes les idées reçues, le but
n'est pas de fournir un accès itinérant. C'est à
dire un accès qui est délivré
tout le long de vos
déplacements. Par exemple, si vous rentrez en voiture avec un
collègue en tant que passager depuis Zürich, vous ne
garderez
jamais une connexion 802.11a/b/g jusqu'à Genève. Cela
demanderait un déploiement et une refonte technologique totale
qui ne
correspond pas à ce mode de communication. Pour le reste, il y a le forum ou la section "commentaires". ToTheEnd Merci aka, et… hem, t'aka revenir quand tu veux… On en redemande. Oui je sais, fallait oser,
c'est pas bon, mais je n'ai pas pu m'empêcher… | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pointer | Imprimer | 15 commentaire(s) | Franois Cuneo |
01-11-2003 | Dis, comment a marche? - Renan Fuhrimann | |
Je vais aujourdhui, aprs les humeurs pantheriennes de Franois (actualit oblige), rependre la prsentation de livres. Je me suis longtemps demand si je devais, ou non, vous prsenter cet ouvrage En se basant sur le raisonnement de Stephen Hawking, lattrait dun livre diminue de moiti par quations prsentes , je ne devrais mme pas imaginer vous prsenter cet ouvrage. Il faut lavouer, au niveau du nombre des quations, lauteur ne nous pas mnag! Mais plutt que de passer par-dessus cette excellente publication, jai dcid de vous demander un peu dindulgence. La physique de tous les jours, dIstvn Berkes, aux ditions Vuibert, Paris, juillet 2001 ![]() Selon Istvn Berkes, ce livre est crit lintention des jeunes qui posent des questions et de leurs ans qui veulent y rpondre. Ne sommes-nous pas tous en effet physicien malgr nous? . Que dire de plus? La physique de tout les joursTout est dans le titre! Cet ouvrage vous propose de faire un voyage passionnant dans les mandres de la physique Mais pas nimporte laquelle: celle que vous ctoyez tous les jours. Pourquoi le ciel est bleu? Comment fonctionne un CD? A quoi sert le savon dans les bulles de savon? Quest-ce que laqua-planing? Pourquoi les lacs glent-ils? Voici quelques exemples dapplication de la physique que ce livre vous propose dlucider. Rassurez-vous, il na pas la prtention de remplacer vos manuels dcole; mais au contraire, par le biais de 104 petites histoires, veiller la curiosit de tout chacun. Un exemple? Prenons lhistoire Les bocaux de fruits au sirop de grand-mre , page 217 et suivantes. Celle-ci met en scne un problme rcurrent : louverture des bocaux de confitures ou de sirop fait maison . Vous saurez ainsi comment procder pour ouvrir ces satans bocaux sans avoir utiliser pied de biche, tournevis ou autre perceuse. Que des quations?Comme je vous lai dit au dbut de cette humeur, ce livre ne cherche pas viter le ct mathmatique. Pour reprendre une citation de lauteur: il est plus facile de casser des noix avec un marteau quavec les dents . Il a ainsi dcid dutiliser loutil mathmatique non pas pour se faciliter la tche, mais pour que toutes ses explications puissent tre claires et compltes. Il est dailleurs tout fait possible de passer outre ces si rebutantes formes mathmatiques comprises de personne :o) Istn Berkes sest galement attach prsenter ces explications par de nombreux graphiques et illustrations. Il a notamment demand Yves Guzou (dsol mais le lien internet vaut ce quil vaut), dessinateur humoriste, dillustrer au mieux lintroduction de chaque partie et explications. | ||
Pointer | Imprimer | 3 commentaire(s) | Renan Fuhrimann |
27-09-2003 | La Terre a mal! - Renan Fuhrimann | |
Avant de continuer parler de zttique, je vais vous prsenter, au travers de son dernier livre, lun des papes de la vulgarisation scientifique. Il sagit de Hubert Reeves, astrophysicien et directeur de recherches au CNRS. On lui doit notamment des ouvrages comme Patience dans lazur ou Poussires dtoiles. Mal de Terre, Hubert Reeves avec Frdric Lenoir, Editions du Seuil, Paris, mars 2003 ![]() Cest avec le philosophe et sociologue Frdric Lenoir, auteur de Le Temps de la responsabilit, quHubert Reeves va nous introduire dans le monde de lcologie intelligente par un discours entre deux penseurs . Son but nest pas de soutenir une cause, mais de faire prendre conscience ses lecteurs des problmes que lhumanit, de part son activit, cre sur la Terre. Mon but nest pas de vous prsenter un ouvrage alarmiste mais, comme le fait trs bien Hubert Reeves, de vous rendre attentif certains problmes que rencontre lHumanit et quelle va rencontrer dans un futur proche. Pourquoi le faire ici? Car jestime et espre (!) que le fait de prsenter ce livre va permettre de prendre conscience du fait que certains discours sont proches du charlatanisme. En effet, que dire des gens qui se moquent perdument de leur consommation nergtique? Il est toujours plus facile de dire que de toute manire la science trouvera une solution ou pire encore de toute faon je ne serais plus l pour voir ces problmes . Il est vrai, et je le concde, que lhomme a une facult remarquable pour trouver des solutions aux problmes, surtout quand celui-ci est accul. Mais doit-on attendre de ltre pour ragir? Doit-on attendre que la survie de lhomme ne tienne plus qu un fil? Le dfi qui nous attend nest rien dautre que dassurer la survie de lhumanit M. Gorbatchev.Cest ainsi que commence ce livre Son but? Que lhumanit prenne enfin conscience des dgts quelle cause lenvironnement, mais galement de mettre en balance le facteur temps. Lapalissade? Certes lt caniculaire que nous avons eu a le mrite dveiller la crainte des gens concernant lavenir climatique de notre plante. Mais je suis oblig de constater que lHomme la mmoire courte En effet, qui se souvient des avalanches terribles de lhiver 1999? En a-t-on tir la moindre leon? Malheureusement pas. Dans cet ouvrage, il vous sera prsent les diffrents dangers qui psent sur lHumanit: rchauffement climatique, amincissement de la couche dozone, pollution des sols, de lair et de leau, consquence de lagriculture intensive, puisement des ressources naturelles, extinction des espces vivantes, accumulation des dchets chimiques et nuclaires ou encore disparition des zones tropicales humides Un problme majeur : lnergie!Lun des chapitres marquant est celui parlant des problmes nergtiques. En affirmant que lhomme va connatre de graves problmes de gestion des nergies renouvelables, nous faisons quenfoncer des portes ouvertes. Les auteurs ne se bornent pas dire, voir mme redire, les banalits usuelles au sujet des nergies renouvelables. Bien au contraire, Hubert Reeves nous propose une analyse en profondeur du futur nergtique de lHumanit. Je prendrai pour exemple une technologie chre au doyen des Sciences de Bases de lEPFL, le Prof. G. Margaritondo: la fusion. Pour lauteur, cette technologie nest quune fuite en avant dans le sens que celle-ci proposera de lnergie que sur une courte priode En effet, en fonction des ressources se trouvant sur Terre, il est possible destimer la dure de vie de cette technologie (pas encore totalement matrise) denviron 1000 ans. Or, lhistoire de la vie nous le montre; cest sur des milliards danne quil va falloir rsoudre ce problme. Cest pour ces raisons quHubert Reeves prconise une augmentation de la recherche au niveau des nergies renouvelables car lhomme ne fait pour linstant que repousser le problme, fut-ce de 1000 ans! Le minimum [daction, de dpenses] scientifiquement ncessaire pour combattre le rchauffement de la plante dpasse largement le maximum politiquement faisable pour ne pas perdre les prochaines lections . Al Gore.En citant lancien vice-prsident amricain, les auteurs prsentent une autre facette des problmes lis lenvironnement La politique. Ils utilisent lexpression Nimby (not in my back-yard = pas dans ma cour ) et Nimto (not in my term of office = pas dans mon mandant electoral ) pour dcrire le problme fondamental quopposent les politiques lenvironnement. Que dire de plus? | ||
Pointer | Imprimer | 8 commentaire(s) | Renan Fuhrimann |
20-09-2003 | Restez savant! - Renan Fuhrimann | |
Lors de la fameuse Cukday, on ma souvent fait un reproche: ne pas encore avoir parl de zttique. Ce qui est vrai, et je vous le concde bien volontiers Pourquoi ne lai-je pas encore fait? Pourquoi vous avoir prsent deux livres de vulgarisation scientifique avant? Eh bien tout simplement parce que jestime quil faut avoir une base scientifique pour parler de zttique. Hors de moi lide de vous enseigner les sciences, mais je tenais vous donner quelques ouvrages intressants parlant de sujets scientifiques importants sans ngliger le ct ludique. Et je vais continuer Mais avant, je vais aller lencontre de mes principes Voici un best-seller qui mrite toute votre attention! Oui, oui, vous avez bien lu, je vais vous prsenter un best-seller, mais rassurez-vous, pas nimporte lequel! Devenez sorciers, devenez savants, de Georges Charpak et Henri Broch, aux ditions Odile Jacob Science, Paris, avril 2002 ![]() Georges Charpak est prix Nobel de physique 1992 pour ses recherches en radiophysique et physicien au CERN. Quand Henri Broch, il est professeur de physique mais surtout le directeur du laboratoire de Zttique lUniversit de Nice-Sophia Antipolis. On lui doit beaucoup de publications concernant la zttique. Restez savants, devenez sorciers!Une fois nest pas coutume, je vais vous donner la description que font les auteurs de leur ouvrage: Nous ne prtendons nullement dans ce livre renverser le cours des choses. Nous esprons seulement, en proposant quelques expriences de sorcellerie banales, montrer comment un certain nombre de sorciers modernes abusent le pauvre monde! En apprenant berner les autres, vous serez mieux prpar dceler les boniments des marchandes dillusions [] . Des expriences en veux-tu? En voil!Dans ce livre, vous allez trouver une quantit dexpriences intressantes sur lensemble des sciences occultes . En effet, les auteurs vont se transformer en fakir pour vous apprendre marcher sur le feu, le tout sans risque! Vous allez rentrer dans le mystre de la psychokinse en parodiant lune des missions culte de TF1: Mystre . En effet, vous apprendrez faire exploser des milliers dampoules dans le monde juste grce votre esprit Euh, enfin, vous allez plutt savoir comment vous vous tes fait berner par des charlatans. Et lastrologie?Un sujet qui ne saurait tre oubli, cest celui qui est cher Germaine Elisabeth Tessier, grande astrologue Les auteurs vont vous prsenter les contradictions flagrantes ainsi que le manque de connaissances physiques dont font preuve les astrologues. Un exemple? Ok, prenons le cas dune personne ne un 11 septembre Selon les astrologues, toutes personnes nes cette date seront forcment du signe de la Vierge, certes Prenons la dfinition dun signe astrologique: on dtermine le signe astrologique dune personne lors de sa naissance par la prsence du Soleil [Merci Nicolas] (vue depuis la Terre) dans lune des constellations de la vote cleste. Dans notre cas, le Soleil pointera la constellation de la Vierge. Mais est-ce tout le temps le cas? Poser la question cest implicitement y rpondre En effet, une personne ne le 11 septembre 2003 naura physiquement pas le mme signe astrologique quune personne ne un 11 septembre 1900. Pourquoi? Simplement parce que les astrologues ngligent un dtail: la prcession des quinoxes (en fait laxe de la Terre, limage dune toupie en rotation, varie en dcrivant un cercle). Ah oui! Vous ai-je dit quil existe 13 signes astrologiques? | ||
Pointer | Imprimer | 21 commentaire(s) | Renan Fuhrimann |
19-09-2003 | Reportage parisien - Tibam | |
Cuk Reportage Live from Paris
Départ de Lausanne par le TGV, et, 4 heures plus tard, nous voici à Lutèce. Une bonne nuit de sommeil, et ce sera LA rencontre avec Stephen Jobs, iCEO d'Apple. A ce moment-là, nous espérons encore recevoir (ou en tout cas découvrir) Panther, des nouveaux Powerbooks, un ensemble clavier et souris sans fil, un Music Store européen, peut-être de nouveaux écrans, et pourquoi pas un autre appareil surprise.
![]() Keynote, 16 septembre 2003, 10h00 La salle de conférence utilisée au Palais des Congrès est à couper le souffle, on pénètre bel et bien dans le sanctuaire européen de notre cher iGourou! Pommes blanches géantes sur fond de drap noir-bleuté. Un écran géant, 3000 places assises (à l'oeil, chiffre non-officiel). Seule la presse est autorisée à photographier la scène, je dois laisser mon appareil au vestiaire. François, comment obtenir un badge presse Cuk pour l'année prochaine? ;-) Avec un peu de retard, l'homme tant attendu arrive, sous les applaudissements nourris d'un public acquis d'avance. Il porte comme d'habitude son désormais mythique polo noir, ses éternels jeans et ses baskets usées. La conférence commence par un flash d'informations sur les iPods, mis à jour une semaine plus tôt. Aucune autre annonce de ce côté-là, car hélas le chapitre musical se clôt ici, sans mention de Music Store pour notre Vieux Continent ni pour Windows. Puis iPapy enchaîne avec les G5 en nous présentant en accéléré les spécifications, le design (insistant sur les poignées! ;-) ) et l'architecture interne de la machine. Copie conforme en raccourci de la keynote de la WWDC de juin, aucune surprise. Le sujet suivant est bien sur Mac OS X, version 10.3 Panther. Là aussi les mêmes démos (surtout d'iChat AV) et informations qu'en juin, avec, il faut le dire, le même effet sur le public! A la fin de cette partie, on espère entendre une annonce imminente de sa sortie, ou au moins une date précise, mais là déception, rien. On entre vraiment dans le vif du sujet après la demi-heure de conférence, lorsque notre Steve adoré entame le thème "portable"... Le public chauffe, et oui, nous voilà bien en présence d'une gamme professionnelle unifiée autour d'un mot: Aluminium! Tous les modèles gagnent en puissance, avec de nouvelles cartes graphiques, et diverses améliorations. La star est tout de même le modèle 15'', qui perd la robe de Titane qui a fait sa grandeur pour le design épuré de son grand et de son petit frère. Une plus ample description de mon futur bijou plus bas. Mon Powerbook en a pris un coup, mon compte bancaire va suivre...
![]() Alors que l'émotion commence juste à retomber surgit le "One more thing" qui tue. La foule exulte et soudain, devant nos yeux ébahis surgit un OVNI laiteux du nom de souris sans fil.
![]() Elle est accompagnée d'un clavier immaculé assorti. Tous deux sur batteries AA, communiquant grâce au standard Bluetooth (en opposition aux formats propriétaires utilisé par chaque constructeur). Ô surprise, Steve nous signale que ceux-ci conviennent parfaitement à des portables bien connus ;-) La conférence prend fin, il est temps d'aller admirer tout ça! Direction Porte de Versailles.
![]() L'Expo Le centre des expositions de la ville de Paris est le théâtre du plus gros événement Mac d'Europe. Le stand Apple occupe le cinquième d'une halle. Tout est impressionnant, démesuré, et tellement Macintosh! Des slogans ravageurs, un personnel parfait et de bons produits: combinaison gagnante!
![]() Le G5 Le G5 est bien sûr la machine la plus représentée de ce salon (devrais-je dire grande messe) Apple. Il y en a partout, à toutes les sauces et pour tous les goûts. Il est vrai que cette machine est impressionnante, tant par sa puissance que par son look et sa finition. Impeccable, incroyable, hallucinant. Je plains les acheteurs des derniers G4, car il y a là une grande évolution, pas seulement par le changement de processeurs, mais aussi par l'architecture et la qualité du produit.
![]() Jamais il n'a été aussi agréable d'être démonstrateur de PowerMac. L'employé en question se la pète bien en démontrant la puissance du monstre (un Biprocesseur 2 Ghz). Quicktime joue une vidéo de 1000*700 sur un des 23'' (excusez du peu) en plein écran (en agrandissant la fenêtre), un filtre photoshop gourmant est en cours, pendant qu'Illustrator se lance sur l'autre écran, toutes ces opérations se déroulant bien plus rapidement que sur n'importe quel G4... C'est à tomber par terre. La gymnastique se complique: 3 fois la vidéo citée plus haut en lecture simultanée (tout cela fluide, alors qu'une seule ne tourne pas sur mon Powerbook) et quelques passages de fenêtre Terminal transparente par-dessus tout ça; aucun ralentissement, dégoûté je vous dis!
![]() Powerbooks Le stand Powerbook est assez imposant et plein de 15'' d'un coté, de tous les modèles de l'autre coté, miam!
![]() La rapidité de ce nouveau portable est surprenante, compte tenu de la faible augmentation de fréquence (25% de plus pour le "gros" 15''). Cela tient sûrement au changement de processeur (un PPC 7457 remplaçant un 7450). Cette nouvelle variante du G4 consomme moins à fréquence égale et dispose d'une mémoire cache L2 doublée (512 Ko) et cadencée à la vitesse du processeur (au lieu du tiers précédemment), ce qui, selon l'employé Apple interrogé, fournit les mêmes performances qu'un ajout de L3, mémoire chère sur le marché. Parfait compromis entre portabilité et puissance, ce nouveau 15'' reprend sa place au sein d'une gamme unifiée, il est irrésistible!
![]() Souris et clavier bluetooth Malgré la grande déception de certains attendant une souris Apple disposant enfin de deux boutons, je dois dire que je suis bluffé. Ce design est si pur, si simple, aucune antenne, bouton superflu, ni excroissance inutile. Les deux appareils peuvent être éteints, ce qui rallonge considérablement la durée de vie des batteries (des piles AA, deux pour la souris et 4 pour le clavier). L'utilisation est assez agréable, et cela s'avérera très pratique pour les possesseurs de portables pommés récents (au hasard mon (nos) futur(s) 15'', n'est-ce pas Sébastien?).
![]() Tous les autres produits, matériels et logiciels, sont présents sur le stand Apple, du Xserve à Soundtrack, en passant par l'iSight et Panther (toujours en béta, 7B66 pour les intimes). Il y a tellement à dire... Pour voir l'intégralité des photos, je tiens à disposition mon espace .Mac avec quelques galeries créées pour l'occasion, c'est par ici. Vivement le retour en Suisse pour pouvoir passer commande!
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