Actu critique
|
Je réserve cette page à mes impressions personnelles, positives ou plus réservées, concernant certaines nouveautés du monde Mac. Elles n'engagent que moi, ne portent surtout que sur les points qui m'intéressent en tant qu'utilisateur (donc pas une appréciation globale) mais peuvent être utiles à d'autres. Réciproquement, rien ne vous empêche de les compléter ou de me faire valoir un argument que je n'aurais pas entrevu, dans un sens ou dans un autre. (REAGISSEZ). Au moment où nous fêtons le 20° anniversaire du Mac, ceci s'ajoute à mes coups de gueule (voir la rubrique). VOS PROPRES CONTRIBUTIONS SONT LES BIENVENUES. |
Mon matériel d'occasion personnel à vendre ICI |
2005... ? En ce début 2005, Apple vient de sortir simultanément le Mini et une révision de ses PowerBook. Je ne suis pas emballé à l'excès mais il me semble, par contre, que cela dénote une nouvelle stratégie qui pourrait bien, enfin, sortir le Mac du ghetto dans lequel il est depuis sa création.
Réaction contrastée. A première vue, j'ai été déçu puis, dans une second temps, prenant conscience de l'intégration de l'ordi au sein de l'écran, je me suis dit : c'est quand même fort ! Mais en y réflichissant bien, et passé l'euphorie apllemaniaque, je suis inquiet pour la viabilité commerciale de cette nouvelle machine au delà du monde des Applemaniacs.. D'ailleurs cette idée du tout-en-un est-elle encore viable ? Même Sony ne semble plus croire en une solution comparable sorti bien avant l'iMac. De plus, visuellement, voilà un ordinateur qui ressemble fort à un eMac (déjà pas très beau), aux seules différences qu'il est extra-plat et monté sur pieds. On ne s'amusera même pas de penser que voilà de retour notre bon vieux Macintoch des débuts, version XXI° s, blanchi et amaigri par les ans ! Mais ce qui domine c'est surtout qu'il ressemble à un moniteur. Certes, Apple a bien compris le danger en lançant son slogan : "mais où est donc passé l'ordinateur ?" mais je doute que cela suffise à remplacer la fierté que l'on pouvait avoir à exhiber l'originalité de son tournesol d'avant garde (l'ancien iMac) sur un bureau design dernier cri, dont il renforcait l'impact. La contraction en un seul écran aurait eu, sans doute, une autre raisonnance si l'écran était aussi un tablet comme les rumeurs l'envisageaient, assorti - d'entrée de jeu - des clavier et souris bluetooth. Il eut fallu au moins cela pour frapper fort et justifier qu'un ordi de bureau de prestige n'ait l'aspect que d'un simple moniteur ! A défaut, l'iMac est une nouvelle fois en fort décallage avec l'évolution PC contemporaine, tant au niveau de son équipement standard (vitesse du processeur, ram insuffisante, carte vidéo figée, absence du sans fil), qu'au niveau de son prix d'appel nettement trop haut. Or, jusque là, Apple pouvait au moins vendre son design... Finalement, le point fort de cet iMac réduit à un écran pourrait bien devenir son point faible ! Et puis, est-ce une idée si nouvelle ? Allez
voir ce PC qui a précédé notre iMac de plusieurs
semaines ICI
(Sept. 2004)
Je fus un des premiers à me précipiter pour faire la dernière mise à jour de Panther. Ce faisant je me suis inquiété de ce qu'en disaient les internautes : en fait, à première vue, rien d'autre que ce que j'ai tout d'abord constaté : une ouverture plus rapide manifestement. Et puis les ennuies ont débuté. 1°) J'ai commencé à avoir des ruptures totale de liaison avec ma borne Airport extrême, à seulement 4 m d'elle. Et depuis, même lorsque la liaison fonctionne je n'ai jamais un signal maximum comme j'avais auparavant. En bootant sur mon disque dur externe dont le système n'a pas été mis à jour, la situation se normalise. 2°) En outre, j'ai découvert que je ne peux plus démarrer (kermel panic) sur la seconde partition de ma machine, celle qui me sert pour ma maintenance avec Norton. Sur cette seconde partition, j'ai un clone de mon système qui jusque là fonctionnait et je n'ai rien fait d'autre que de le mettre à jour, comme pour mon système principal, par les préférences avoir avoir booté dessus. Là on ne peut pas me dire, comme jadis, que c'est à cause de logiciels tiers. Ma seconde partition, à part Norton qui est aussi sur la première partition, ne comporte que les softs de dépannage Apple : utilitaires disque, console et terminal ! 3°) Enfin, s'agissant de la compatibilité avec les logiciels tiers, censée justement avoir été améliorée par cette mise à jour, j'ai toujours les mêmes problèmes avec IE et Entourage qui de temps à autre quitte inopinément, depuis l'installation de Panther! Merci pas Apple (Mars 2004)
La wirelesse mouse bluetooth
d'Apple est parfaitement opérationnelle. Elle est équipée
de 2 piles au lithium (piles rechargeables possible), ce qui est sans
doute mieux qu'un chargeur pour la mobilité et peut être
inactivée pour l'économiser. Elle suit néanmoins
les problèmes de rafraîchissement d'écran inhérents
au portable et peut avoir aussi un certain temps de réponse avant
de se réactiver. Enfin, elle ne fonctionne que lorsque le système
a fini son démarrage. Inutile lors d'un redémarrage avec
la touche alt pour choisir un autre disque, par exemple. Assez irritant
tout ceci. Par ailleurs, elle est loin d'une mini-souris que l'on pourrait
espérer en pareil cas. Au moins sa corpulence permet-elle de
loger des piles AA pour une meilleure autonomie. Le refus obstiné
de nous donner une molette, voire un second clic est énervant.
Mais c'est finalement cette couleur laiteuse seulement en harmonie avec
les derniers iBook, eMac et iMac qui surprend au moment où l'ensemble
de la gamme des PB, le G5 pré-équipés bluetooth,
et Panthère adopte le métal. Où est le chic, supposé
justifier une certaine gamme de prix ? (Novembre
2003) Ajoutons que toutes les nouvelles versions de Panter, annoncées pourtant comme visant aussi cet objectif, n'ont pas réellement amélioré la réactivité de cette souris bluetooth. (Juillet 2004)
Un an et demi plus tôt j'avais entamé des études d'informatique au CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers). Bien qu'étant matheux j'avais auparavant réorienté mes études vers le droit. J'en nourrissais un petit complexe vis-à-vis d'un père lui-même ingénieur des A&M pour qui rien d'autre n'avait de valeur. Lui même avait cependant reculé devant le langage abscons de l'informatique. On allait voir ce que l'on allait voir ! Ce fut vite vu ! Aussi enthousiaste que l'animateur de Cuk, je fut vite dégoûté sans même avoir la chance comme lui d'emmener avec moi la vision éphémère d'un autre monde (lire son témoignage). J'avais seulement entendu l'un de mes condisciples (mais il était en 4° année) me dire qu'il existait une machine plus abordable... Presque 6 mois après mon abandon je sus à peine me souvenir de cette information pour mon ami le plus proche, un instit. Il était plus avancé que moi en informatique mais il s'inquiétait au moment de s'équiper de la réticence de son épouse qu'il voulait amener à partager son hobby. Il suivit mon conseil et, ce qui dans ma bouche était un "appel 2 jeux" (véridique), se transforma en Apple IIe. Mon ami était enchanté. Je l'étais moins à tenter de l'imiter en sa compagnie sur cette machine dans laquelle il fallait insérer un grand disque souple qui se gondolait irrémédiablement au soleil (c'est du vécu). Et puis, toujours ces lignes de commande que ma mémoire refusait d'enregistrer ! Inutile de vous dire que j'oubliais souvent de venir me perfectionner ! D'ailleurs, à quelques temps de là, je cherchais une machine à écrire, si possible électrique avec une ligne d'écran pour voir défiler le texte, afin de rédiger facilement mes mémoires de DEA et de DESS (3° cycle universitaire). Travaillant en même temps, je n'avais pas le temps et une dactylo coûtait cher et demandait des délais. C'est là que, juste retour des choses, mon ami voulu me convaincre qu'existait l'ordinateur de mes rêves. "Facile comme d'allumer sa télé", me dit-il. Je ne le cru pas et ce n'est que pur hasard si un jour je le croisais dans la rue avec un cube beige dans les bras qu'il venait rendre à son heureux propriétaire. Je le suivi malgré moi, anxieux pour mes travaux qui n'avançaient pas, alors que j'avais pris une journée de congé inutile. Je vis donc ce cube. Je compris bien plus tard qu'il s'agissait aussi d'un Apple. Eux appelaient cela un Macintosh. Le pote à mon ami me demanda d'allumer moi-même un bouton, genre interrupteur de lampe, derrière l'engin, puis de prendre en main ce machin anguleux qu'ils appelaient une souris. Ils me firent cliquer 2 fois ("surtout coup sur coup" me dit-on) sur un petit losange blanc sur lequel se détachait la lettre W (je crois que c'était Word 1). Je vis un truc apparaître sur tout l'écran. C'était surtout plein de blanc et de vide, bordé d'une sorte de graduation qui n'augurait rien de bon ! Ils me dirent de taper sur le clavier ce qui me passait par la tête. Ce que je fis. C'était comme une machine à écrire et j'eus la surprise de voir directement apparaître mon texte sur le fond blanc. Révolutionnaire ! Ils me firent comprendre immédiatement le parti que je pouvais en tirer pour mes travaux. "Tu vois" me dit mon ami, "en plus, tu te fais un brouillon au propre. Tu as fais une erreur ou tu veux corriger ou rajouter quelque chose, même très long, cela se remet en place. Pas de ratures, de rajouts, de commentaires en marges qui s'accumulent jusqu'à dénaturer le texte principal devenu illisible, etc. Pas plus dur que ça ! ". Je venais de découvrir l'interface du Mac ! Le lendemain j'étais chez mon banquier et simultanément dans le magasin Apple de Tours. Cerise sur le gâteau, je pus commander le tout nouveau Macintosh-plus, plus gris que le modèle précédent et qui avait 1 Mo de mémoire vive. Je fus un des premiers en France à l'avoir. Mon ami me fit la nique quelques temps plus tard lorsqu'il remplaça son Apple IIe par un Mac SE 30 (la Rolls des Macs de cette époque) mais entre temps nous avions fondé un club Mac et nous l'avions affilié à Apple. Mes amours tumultueuses avec la pomme avaient commencé.... Je dois ajouter cependant que les débuts ne furent pas si roses que cela. Il fallait ne pas oublier de sauvegarder sur une disquette (simple face 700 Ko à l'époque), ce qui était fréquent chez moi ! En outre, n'ayant donc pas de disque dur il fallait souvent faire, avec le lecteur de disquette, ce que nous appelions "le grille pain" pour charger un texte qui demandait alternativement les éléments du système et surtout du logiciel et du fichier que nous avions sur des disquettes distinctes. Songez cependant que je disposais de plusieurs systèmes, dont un des premiers OS US (pour faire fonctionner quelques petits jeux) qui pesait seulement 118 Ko ! (j'ai tout gardé !) Je fus un des premiers grâce à notre activisme associatif à récupérer un disque dur qui venait se placer exactement en dessous du Mac et qui avait la capacité gigantesque de 20Mo ! C'était pourtant le pied ! Avec l'imprimante à aiguilles StyleWriter, c'était même bizance ! J'étais si heureux avec cet équipement que quand le mac évolua vers la couleur, je cru que c'était un gadget inutile pour faire beau. Par contre, je fus aussi l'heureux possesseur du premier portable d'Apple (je l'ai toujours) qui pouvait apparaître à bien des égards comme un gadget couteux. J'avais d'ailleurs du revendre mon Mac+. Mais grâce à une grosse batterie et un écran LCD le Macportable (c'était son nom) pouvait me permettre de travailler en forêt du matin jusqu'au soir pour réussir l'exploit de rédiger ma thèse en un peu plus d'un an sans devenir maboule. Il m'accompagnait aussi en bibliothèque sous les yeux ébahis de mes condisciples mais je gagnais un temps fou en incorporant directement mes notes de lecture (ou mes interviews) à ma thèse. C'était dur mais divin ! Franchement quand je râle contre Apple (et c'est fréquent) je me souviens aussi de ce que sans ce portable qui était en fait un Mac SE bridé, je ne sais pas comment j'aurais fait même si j'ai mis plusieurs années à rembourser le coût prohibitif d'un tel matériel. Je fus bien déçu lorsque je voulu faire pareil au dehors plus tard avec mon iBook dont l'écran était illisible à la lumière et dont la batterie ne tenait pas plus de 2 h 30 ! Celle de mon dernier iBook a d'ailleurs rendu l'âme tandis que celle de mon Macportable semble encore opérationnelle. Depuis, je ne jure cependant que par le portable et j'ai par ailleurs suivi une formation supérieure d'ingénérie en gestion informatique... malheureusement sur PC ! Mais même cela, ça fait déjà un siècle (Janvier 2004) (Le dessin de la page d'accueil est de mon ami René Bouschet. Voir son site Kezako Hebdo http://erby.free.fr) Voir aussi à
propos du 20° anniversaire du Mac :
|