Actu critique

 

Je réserve cette page à mes impressions personnelles, positives ou plus réservées, concernant certaines nouveautés du monde Mac. Elles n'engagent que moi, ne portent surtout que sur les points qui m'intéressent en tant qu'utilisateur (donc pas une appréciation globale) mais peuvent être utiles à d'autres. Réciproquement, rien ne vous empêche de les compléter ou de me faire valoir un argument que je n'aurais pas entrevu, dans un sens ou dans un autre. (REAGISSEZ). Au moment où nous fêtons le 20° anniversaire du Mac, ceci s'ajoute à mes coups de gueule (voir la rubrique).

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NOUVEAUTES 2005 : Un changement de cap ?

2005... ?

En ce début 2005, Apple vient de sortir simultanément le Mini et une révision de ses PowerBook. Je ne suis pas emballé à l'excès mais il me semble, par contre, que cela dénote une nouvelle stratégie qui pourrait bien, enfin, sortir le Mac du ghetto dans lequel il est depuis sa création.


Le MAC MINI est très séduisant en soi. Le look et la taille sont un atout incontestable. Mais Apple pêche encore par son prix, nettement plus élevé que ses équivalents PC, surtout si on y ajoute un certain nombre d'options qui peuvent paraître indispensables. Il y a d'ailleurs une pression sur l'acheteur qui doit opter dès l'achat, sinon... Déjà, cela n'empêche nullement les bricolos de overclocker la machine ou de changer RAM et disque dur !


La révision des POWERBOOK me laisse encore sur ma faim, moi qui possède un 12" cadencé à 1Ghz. Certes, par rapport à ma machine actuelle, je gagnerais un processeur à 1,5Ghz. La carte graphique passe de 32Mo à 64Mo mais reste une Geforce. Plus appréciable, le disque dur qui gagnerait 40 Go. La RAM qui double avec 512 Mo. J'attendrais ainsi le Go en pratique. Ajoutons Bluetooth 2 que j'ai déjà sur mon téléphone portable et les nouveauté techniques que sont le défilement par le trackpad (une vraie bonne idée) et la protection du disque dur. Tout ceci n'empêche pas de renouveler mes critiques précédentes sur l'équipement de ce PB et son prix (voir ci-dessous). En outre, la différence avec ma machine actuelle n'est pas suffisante. J'attends donc simultanément la sortie du G5 et du nouvel OS X (Tiger) afin d'en bénéficier sans achat supplémentaire. D'ici là, le12" aura peut être récupéré le rétro-éclairage du clavier, une meilleure carte graphique, une connectique vidéo professionnelle, etc. (Photo : l'illustration imaginaire du PB G5 par Engadget.com)


Il reste qu'en optant pour un Mac compact premier prix qui n'oblige pas à renouveler son équipement périphérique et en continuant ses baisses de prix (mon PB perd 100 €), Apple est sans doute entrain de se repositionner dans le monde PC. Cette stratégie qui semble devoir beaucoup à la pénétration de l'iPod hors du monde Mac, est pleine d'espoir pour notre communauté et c'est la première fois, depuis le renouveau du Mac qu'avait constitué la sortie de l'iMac, que j'entrevois une telle perspective favorable à Apple.(Janv 2005)

Le nouveau iMac G5 : Ô qu'il est laid le bel écran !

Réaction contrastée. A première vue, j'ai été déçu puis, dans une second temps, prenant conscience de l'intégration de l'ordi au sein de l'écran, je me suis dit : c'est quand même fort ! Mais en y réflichissant bien, et passé l'euphorie apllemaniaque, je suis inquiet pour la viabilité commerciale de cette nouvelle machine au delà du monde des Applemaniacs..

D'ailleurs cette idée du tout-en-un est-elle encore viable ? Même Sony ne semble plus croire en une solution comparable sorti bien avant l'iMac. De plus, visuellement, voilà un ordinateur qui ressemble fort à un eMac (déjà pas très beau), aux seules différences qu'il est extra-plat et monté sur pieds. On ne s'amusera même pas de penser que voilà de retour notre bon vieux Macintoch des débuts, version XXI° s, blanchi et amaigri par les ans !

Mais ce qui domine c'est surtout qu'il ressemble à un moniteur. Certes, Apple a bien compris le danger en lançant son slogan : "mais où est donc passé l'ordinateur ?" mais je doute que cela suffise à remplacer la fierté que l'on pouvait avoir à exhiber l'originalité de son tournesol d'avant garde (l'ancien iMac) sur un bureau design dernier cri, dont il renforcait l'impact. La contraction en un seul écran aurait eu, sans doute, une autre raisonnance si l'écran était aussi un tablet comme les rumeurs l'envisageaient, assorti - d'entrée de jeu - des clavier et souris bluetooth. Il eut fallu au moins cela pour frapper fort et justifier qu'un ordi de bureau de prestige n'ait l'aspect que d'un simple moniteur ! A défaut, l'iMac est une nouvelle fois en fort décallage avec l'évolution PC contemporaine, tant au niveau de son équipement standard (vitesse du processeur, ram insuffisante, carte vidéo figée, absence du sans fil), qu'au niveau de son prix d'appel nettement trop haut. Or, jusque là, Apple pouvait au moins vendre son design...

Finalement, le point fort de cet iMac réduit à un écran pourrait bien devenir son point faible !

Et puis, est-ce une idée si nouvelle ? Allez voir ce PC qui a précédé notre iMac de plusieurs semaines ICI (Sept. 2004)

Le nouveau PowerBook 12" : toujours un PB au rabais !


Quand on possède déjà le PowerBook 12" 1 Ghz SuperDrive, toute nouvelle mise à jour de sa machine (la 3° de la vie de cette machine en fait) est une découverte pleine d'espérance. Mais comme depuis le début, c'est une impression trés en demi-teinte qui s'impose. Le 12" est toujours l'enfant pauvre des PowerBook.

Aspect extérieur toujours mitigé : Génial ses caractéristiques encore toujours aussi compactes, y compris comparées à l'iBook 12". Confortable le matériau employé notamment pour le capot qui était particulièrement exposé aux rayures chez l'iBook. Il se dégage une impression de meilleure solidité renforcée par la largeur de la charnière de l'écran qui est un peu faible sur l'iBook. Mais le look métallisé du PB bien qu'à la mode et en harmonie avec Panther n'a pas le chic de l'alliage métal/vernis blanc de mon ancienne machine qui, il est vrai, n'avait pas la nouvelle robe blanchâtre du dernier modèle. En outre, l'alu se salit vite, son état est rarement impeccable et cela peut parfois confèrer au tout un caractère un peu toc. Et puis, un malheureux concours de circonstances m'a fait légerement m'écraser dessus ma machine actuelle. Résultats : bosse à l'endroit de la pression et panne. L'iBook n'aurait pas eu ce problème. En outre, comparé aux portables PC haut de gamme, la finition du PB n'est pas irréprochable, par exemple : le jour sous la première ligne de touches du clavier, l'ajustement du capot avec le corps de la machine lorsqu'il est fermé, ou celui de la batterie sur la tranche de la machine, etc. Même le formage de la coque n'est pas parfait. Des petits riens qui font tache quand on cultive la différence haut de gamme.

Performances et équipements moyens :
- La montée en puissance du processeur Apple dans une zone plus voisine de ce que l'on trouve chez les portables équipés d'intel (entre 1,5 Ghz et 3Ghz) est une bonne chose mais avec un G4 cadencé à 1,33 Ghz, après avoir lambiné à 867 Mhz, on est encore largement à la traîne pour un portable supposé haut de gamme. Dans ces conditions, la différence de fréquence entre les PB en fonction de la grandeur de l'écran est plus intolérable et plus mesquine encore. De même, le retard à équiper les PB du G5 est-il plus cruel. Cerise sur le gâteau, je n'observais pas une différence sensible entre mon G3 cadencé à 600 Mhz et mon G4 1 Ghz. Aujourd'hui où l'iBook en est au G4 et a atteint le Ghz, où est le privilège d'avoir un PB ?.
- Les équipements progressent lentement : Je m'interroge sur la disparition par rapport à l'iBook du micro à hauteur de bouche (maintenant en haut du clavier). A l'essai ce n'est pas convainquant. Pareillement je regrettes l'absence d'un prise USB permettant de brancher une souris à droite même si la nlle souris Apple pourrait être une réponse (ci-dessous). Egalement sur la raison d'une définition d'écran identique à l'iBook malgré une meilleure et nouvelle carte graphique, qui est toutefois encore fois inférieure à celle des PB 15" et 17". Pourquoi ? Avec la fréquence d'horloge moindre, cela s'ajoute à toutes les différences avec les autres PB : un contrôleur graphique moins performant même si la mémoire vidéo atteint enfin 64 Mo, moins de RAM (toujours seulement 256 Mo mais d'un type identique aux autes PB), pas de mémoire cache de niv. 3, une connectique plus faible (absence de Firewire 2, d'entrée PC card, d'Ethernet 10/100/1000), pas de clavier lumineux et un DD moins rapide et plus petit bien que gagnant 20 Go. Je suis inquiet également sur la réalité de la longévité de la batterie, celle de mon iBook annoncée pour 5 h ne durant tout au plus qu'une heure 1/2 à 2 h (usage bureautique sans liaison internet). Or le PB 12", au contraire des autres PB, semble être doté de la même batterie que l'iBook (différence supplémentaire). Certes, cette fois-ci, l'adaptation à nos standards, du boîtier d'alimentation, respecte le design de l'engin mais pas de la machine. Curieusement la prise de raccordement au PB est blanche alors qu'elle était métallisée pour mon iBook. Par contre, la possibilité d'un affichage étendu sur un second écran reste un avantage certain sur mon ancien iBook qui ne l'avait pas. Le 12" bénéficie, comme les autres PB, d'un superdrive plus rapide. Enfin, le 12" est aligné sur les autres PB, s'agissant d'une carte airport en standard et d'un bus qui monte à 167 Mhz. Mais ce sont des avantages banalisés sur les PC aujourd'hui. Et l'on pourrait continuer cette litanie déprimante qui rend méritoire de continuer d'être un macmaniaque lucide...

Des prix élevés toujours injustifiés : Malgré une petite baisse (- 130 €), je peste contre les prix de ce PB. Ils sont injustifiés par rapport au nouvel iBook G4 pour si peu de différences techniques. Ils sont encore très nettement trop elevés par rapport aux PC pourtant mieux équipés et mieux finis. Pour un coût moindre que mon 12", je pourrais avoir un portable PC haut de gamme 17", SuperDrive, à la connectique complète. Par exemple chez Young (1). Je peste aussi contre la différence entre le prix en dollars et en euros. Une différence difficile à accepter, même si les distributeurs s'abritent en partie derrière la différence de taxes entre nos deux pays (11% de plus chez nous), le compte n'y est pas. Sauf pour l'une des plus grandes fortunes personnelles mondiales, celle de Steve Jobs, le gourou d'Apple... (Avril 2004)

(1)...ou pour 1500 €, un 15" à 2,8 Ghz, Ram 512 Mo, DD 60 Go, SuperDrive, Wifi, lecteur de multi carte mémoire, trackpad avec molette, PCMCIA, sortie TV (...), livré avec sac, une clé USB 64 Mo et une garantie de 3 ans (Lifetec chez Aldi), etc.

Majoration OS X 10.3.3 : un Panther féroce ?

Je fus un des premiers à me précipiter pour faire la dernière mise à jour de Panther. Ce faisant je me suis inquiété de ce qu'en disaient les internautes : en fait, à première vue, rien d'autre que ce que j'ai tout d'abord constaté : une ouverture plus rapide manifestement. Et puis les ennuies ont débuté. 1°) J'ai commencé à avoir des ruptures totale de liaison avec ma borne Airport extrême, à seulement 4 m d'elle. Et depuis, même lorsque la liaison fonctionne je n'ai jamais un signal maximum comme j'avais auparavant. En bootant sur mon disque dur externe dont le système n'a pas été mis à jour, la situation se normalise. 2°) En outre, j'ai découvert que je ne peux plus démarrer (kermel panic) sur la seconde partition de ma machine, celle qui me sert pour ma maintenance avec Norton. Sur cette seconde partition, j'ai un clone de mon système qui jusque là fonctionnait et je n'ai rien fait d'autre que de le mettre à jour, comme pour mon système principal, par les préférences avoir avoir booté dessus. Là on ne peut pas me dire, comme jadis, que c'est à cause de logiciels tiers. Ma seconde partition, à part Norton qui est aussi sur la première partition, ne comporte que les softs de dépannage Apple : utilitaires disque, console et terminal ! 3°) Enfin, s'agissant de la compatibilité avec les logiciels tiers, censée justement avoir été améliorée par cette mise à jour, j'ai toujours les mêmes problèmes avec IE et Entourage qui de temps à autre quitte inopinément, depuis l'installation de Panther! Merci pas Apple (Mars 2004)

SOURIS BLUETOOTH : impressions en demi-teinte

La wirelesse mouse bluetooth d'Apple est parfaitement opérationnelle. Elle est équipée de 2 piles au lithium (piles rechargeables possible), ce qui est sans doute mieux qu'un chargeur pour la mobilité et peut être inactivée pour l'économiser. Elle suit néanmoins les problèmes de rafraîchissement d'écran inhérents au portable et peut avoir aussi un certain temps de réponse avant de se réactiver. Enfin, elle ne fonctionne que lorsque le système a fini son démarrage. Inutile lors d'un redémarrage avec la touche alt pour choisir un autre disque, par exemple. Assez irritant tout ceci. Par ailleurs, elle est loin d'une mini-souris que l'on pourrait espérer en pareil cas. Au moins sa corpulence permet-elle de loger des piles AA pour une meilleure autonomie. Le refus obstiné de nous donner une molette, voire un second clic est énervant. Mais c'est finalement cette couleur laiteuse seulement en harmonie avec les derniers iBook, eMac et iMac qui surprend au moment où l'ensemble de la gamme des PB, le G5 pré-équipés bluetooth, et Panthère adopte le métal. Où est le chic, supposé justifier une certaine gamme de prix ? (Novembre 2003)

Ajoutons que toutes les nouvelles versions de Panter, annoncées pourtant comme visant aussi cet objectif, n'ont pas réellement amélioré la réactivité de cette souris bluetooth. (Juillet 2004)

20 ANS (ou presque) que je fus dépucelé du Mac...


L'excellent site CUK.ch fête le 20° anniversaire du Mac de belle manière en offrant à ceux qui le veulent de temoigner de leur première fois. La première fois avec un Mac, bien entendu ! (le site Gete.net a fait la même chose) Je me suis plié à cet exercice sur son site non sans nostalgie même si toute critique à l'égard d'Apple n'en est pas exclue. Voilà la teneur de mon témoignage :

         Un an et demi plus tôt j'avais entamé des études d'informatique au CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers). Bien qu'étant matheux j'avais auparavant réorienté mes études vers le droit. J'en nourrissais un petit complexe vis-à-vis d'un père lui-même ingénieur des A&M pour qui rien d'autre n'avait de valeur. Lui même avait cependant reculé devant le langage abscons de l'informatique. On allait voir ce que l'on allait voir ! Ce fut vite vu ! Aussi enthousiaste que l'animateur de Cuk, je fut vite dégoûté sans même avoir la chance comme lui d'emmener avec moi la vision éphémère d'un autre monde (lire son témoignage). J'avais seulement entendu l'un de mes condisciples (mais il était en 4° année) me dire qu'il existait une machine plus abordable...

         Presque 6 mois après mon abandon je sus à peine me souvenir de cette information pour mon ami le plus proche, un instit. Il était plus avancé que moi en informatique mais il s'inquiétait au moment de s'équiper de la réticence de son épouse qu'il voulait amener à partager son hobby. Il suivit mon conseil et, ce qui dans ma bouche était un "appel 2 jeux" (véridique), se transforma en Apple IIe. Mon ami était enchanté. Je l'étais moins à tenter de l'imiter en sa compagnie sur cette machine dans laquelle il fallait insérer un grand disque souple qui se gondolait irrémédiablement au soleil (c'est du vécu). Et puis, toujours ces lignes de commande que ma mémoire refusait d'enregistrer ! Inutile de vous dire que j'oubliais souvent de venir me perfectionner !

         D'ailleurs, à quelques temps de là, je cherchais une machine à écrire, si possible électrique avec une ligne d'écran pour voir défiler le texte, afin de rédiger facilement mes mémoires de DEA et de DESS (3° cycle universitaire). Travaillant en même temps, je n'avais pas le temps et une dactylo coûtait cher et demandait des délais. C'est là que, juste retour des choses, mon ami voulu me convaincre qu'existait l'ordinateur de mes rêves. "Facile comme d'allumer sa télé", me dit-il. Je ne le cru pas et ce n'est que pur hasard si un jour je le croisais dans la rue avec un cube beige dans les bras qu'il venait rendre à son heureux propriétaire.

         Je le suivi malgré moi, anxieux pour mes travaux qui n'avançaient pas, alors que j'avais pris une journée de congé inutile. Je vis donc ce cube. Je compris bien plus tard qu'il s'agissait aussi d'un Apple. Eux appelaient cela un Macintosh. Le pote à mon ami me demanda d'allumer moi-même un bouton, genre interrupteur de lampe, derrière l'engin, puis de prendre en main ce machin anguleux qu'ils appelaient une souris. Ils me firent cliquer 2 fois ("surtout coup sur coup" me dit-on) sur un petit losange blanc sur lequel se détachait la lettre W (je crois que c'était Word 1). Je vis un truc apparaître sur tout l'écran. C'était surtout plein de blanc et de vide, bordé d'une sorte de graduation qui n'augurait rien de bon ! Ils me dirent de taper sur le clavier ce qui me passait par la tête. Ce que je fis. C'était comme une machine à écrire et j'eus la surprise de voir directement apparaître mon texte sur le fond blanc. Révolutionnaire ! Ils me firent comprendre immédiatement le parti que je pouvais en tirer pour mes travaux. "Tu vois" me dit mon ami, "en plus, tu te fais un brouillon au propre. Tu as fais une erreur ou tu veux corriger ou rajouter quelque chose, même très long, cela se remet en place. Pas de ratures, de rajouts, de commentaires en marges qui s'accumulent jusqu'à dénaturer le texte principal devenu illisible, etc. Pas plus dur que ça ! ". Je venais de découvrir l'interface du Mac !

         Le lendemain j'étais chez mon banquier et simultanément dans le magasin Apple de Tours. Cerise sur le gâteau, je pus commander le tout nouveau Macintosh-plus, plus gris que le modèle précédent et qui avait 1 Mo de mémoire vive. Je fus un des premiers en France à l'avoir. Mon ami me fit la nique quelques temps plus tard lorsqu'il remplaça son Apple IIe par un Mac SE 30 (la Rolls des Macs de cette époque) mais entre temps nous avions fondé un club Mac et nous l'avions affilié à Apple. Mes amours tumultueuses avec la pomme avaient commencé....

         Je dois ajouter cependant que les débuts ne furent pas si roses que cela. Il fallait ne pas oublier de sauvegarder sur une disquette (simple face 700 Ko à l'époque), ce qui était fréquent chez moi ! En outre, n'ayant donc pas de disque dur il fallait souvent faire, avec le lecteur de disquette, ce que nous appelions "le grille pain" pour charger un texte qui demandait alternativement les éléments du système et surtout du logiciel et du fichier que nous avions sur des disquettes distinctes. Songez cependant que je disposais de plusieurs systèmes, dont un des premiers OS US (pour faire fonctionner quelques petits jeux) qui pesait seulement 118 Ko ! (j'ai tout gardé !)

         Je fus un des premiers grâce à notre activisme associatif à récupérer un disque dur qui venait se placer exactement en dessous du Mac et qui avait la capacité gigantesque de 20Mo ! C'était pourtant le pied ! Avec l'imprimante à aiguilles StyleWriter, c'était même bizance !

         J'étais si heureux avec cet équipement que quand le mac évolua vers la couleur, je cru que c'était un gadget inutile pour faire beau. Par contre, je fus aussi l'heureux possesseur du premier portable d'Apple (je l'ai toujours) qui pouvait apparaître à bien des égards comme un gadget couteux. J'avais d'ailleurs du revendre mon Mac+. Mais grâce à une grosse batterie et un écran LCD le Macportable (c'était son nom) pouvait me permettre de travailler en forêt du matin jusqu'au soir pour réussir l'exploit de rédiger ma thèse en un peu plus d'un an sans devenir maboule. Il m'accompagnait aussi en bibliothèque sous les yeux ébahis de mes condisciples mais je gagnais un temps fou en incorporant directement mes notes de lecture (ou mes interviews) à ma thèse. C'était dur mais divin !

         Franchement quand je râle contre Apple (et c'est fréquent) je me souviens aussi de ce que sans ce portable qui était en fait un Mac SE bridé, je ne sais pas comment j'aurais fait même si j'ai mis plusieurs années à rembourser le coût prohibitif d'un tel matériel. Je fus bien déçu lorsque je voulu faire pareil au dehors plus tard avec mon iBook dont l'écran était illisible à la lumière et dont la batterie ne tenait pas plus de 2 h 30 ! Celle de mon dernier iBook a d'ailleurs rendu l'âme tandis que celle de mon Macportable semble encore opérationnelle.

         Depuis, je ne jure cependant que par le portable et j'ai par ailleurs suivi une formation supérieure d'ingénérie en gestion informatique... malheureusement sur PC ! Mais même cela, ça fait déjà un siècle (Janvier 2004)

(Le dessin de la page d'accueil est de mon ami René Bouschet. Voir son site Kezako Hebdo http://erby.free.fr)

Voir aussi à propos du 20° anniversaire du Mac :
• Sur le Cuk.ch : Des témoignages supplémentaires

• Sur mon site : "Soyons réaliste sur Apple" (rubrique Coups de gueule)
• Sur le site SVMac : "Apple a-t-elle oublié les vingt ans du Mac ?" un article suivi, par comparaison, d'un dossier sur le 20° anniversaire du PC et sur l'histoire de la micro-informatique
• Sur le site Cuk.ch : "Apple, sur tes G5 défectueux, communiquer tu dois !"